Sous pression populaire, le trophée du Super Huit a été attribué lundi matin à l’AS Capoise (ASC), en dépit d’une finale interrompue la veille contre le Baltimore SC, à cause de l’obscurité au parc Saint-Victor.
Un score de parité (1-1) a scellé les 90 minutes de la finale opposant l’AS Capoise et le Baltimore SC au crépuscule du dimanche. L’obscurité s’est abattue sur le parc Saint-Victor empêchant ainsi la séance des tirs de penalty qui devait se tenir après pour départager les deux formations.
Lundi matin, les fans et joueurs de l’AS Capoise ont regagné le parc Saint-Victor pour voir la loterie de penalties. Il ne manque que le Baltimore. Le corps arbitral a noté les noms des tireurs de l’AS Capoise pour acheminer son rapport à la Ligue nationale de football (Linaf).
Les fans furieux ont accouru chez un concessionnaire local de la Digicel pour réclamer le trophée. Le concessionnaire Jeanty Técieux a expliqué que le trophée se trouvait chez lui comme par hasard.
M. Técieux responsable de la billetterie et de l’organisation du match a, en son absence, ordonné à ses employés de céder le trophée aux fans de l’AS Capoise par crainte de voir son magasin vandalisé.
« Face à un tel comportement, j’ai contacté Ronald Eliacin [responsable de marketing de la Digicel, ndlr], il m’a dit qu’il faut inévitablement donner le trophée aux gens de l’ASC », a confirmé M. Técieux joint au téléphone par radio Atlantic, une station de la ville de Saint-Marc.
Les dirigeants du Baltimore SC crient au scandale et désapprouvent le dénouement de cette finale. Selon eux, il n’était nullement question de rester au Cap-Haïtien pour la séance des tirs au but le lendemain en diurne. Les conditions logistiques n’étaient pas réunies à cet effet, ont-ils fait valoir.
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