Certains étudiants et artistes de l’Ecole Normale Supérieure regroupés en « Comité de commémoration du cinquantenaire de la mort d’Albert Camus » ont annoncé, lors d’une conférence de presse à l’École normale supérieure (ENS), le lundi 4 janvier, une série d’activités devant célébrer la date de la mort de l’auteur de « L’Étranger ».
Le cinquantenaire de la commémoration de la mort d’Albert Camus sera commémoré sur le thème : « Albert Camus, l’homme révolté : 50 ans après sa mort ».
Au menu des activités : conférences-débats, expositions illustrées de citations triées sur le volet aux côtés des livres de l’auteur. Des peintures sur commande, des ateliers et des lectures scéniques auront également lieu.
Une exposition de photos du romancier, dramaturge et philosophe est en cours à l’ENS dans le cadre du lancement des activités commémoratives. Le vendredi 8 janvier prochain, une fresque sur toile sera exécutée par les peintres du mouvement « Loray ». Un exposé, suivi de la projection du film « Un siècle d’écrivains » aura lieu à l’École Normale de Port-au-Prince.
Les activités s’échelonnent sur toute l’année 2010 pour célébrer la vie, l’œuvre, et le sens de l’engagement d’Albert Camus – 50 ans après sa mort double et non encore élucidée.
En France, un très vif débat portant sur la rentrée ou non d’Albert Camus dans le Panthéon français bat encore son plein. Cette décision remonte à l’année 2007 quand le président Nicolas Sarkozy avait parlé de la commémoration du cinquantième anniversaire de la mort et a évoqué, entre autres, la « panthéonisation » de l’auteur.
Albert Camus fut tué dans un accident de voiture, en compagnie de Michel Gallimard, le 4 janvier 1960. Il a développé dans son œuvre très diverse un humanisme fondé sur la prise de conscience de l’absurdité de la condition humaine. Il a reçu le Prix Nobel de littérature en 1957.
Parmi les ouvrages parus cette année, à l’occasion du cinquantenaire de la mort de l’écrivain, un roman intitulé « Les derniers jours de la vie d’Albert Camus » (Actes Sud). Signé José Lenzini, un familier de l’auteur auquel il a déjà consacré trois ouvrages. Ce livre se glisse dans l’intimité d’un homme (Albert Camus) en proie aux doutes et aux interrogations, volontiers austère et tragique.
Par Fortestson ‘Lokandya’ FENELON
Farah Clervil
source : http://www.signalfmhaiti.com
2 Comments