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John Keyes, Président du conseil d’administration, et Philippe Sauvageau, Président-Directeur Général, ont dévoilé le 22 mars dernier l’essentiel de la programmation du prochain Salon international du livre de Québec, qui se tiendra au Centre des congrès de Québec du 13 au 17 avril 2011. Quelque 950 auteurs et 764 maisons d’édition participeront au rendez-vous annuel qui propose des occasions de découvertes et plusieurs formes de rencontres entre lecteurs et auteurs.
Organisé avec les Éditions Mémoire d’encrier, un espace de la diversité sera dédié à la pluralité et à l’éclectisme. Le directeur des éditions Mémoires d’Encrier, Rodney Saint-Éloi définit en ces termes ce nouvel espace : « Pluralité, dialogue, solidarité et convergence, ces maîtres-mots feront en nous leur chemin. L’Espace de la diversité offre cette vision plurielle, indépendante et résolument citoyenne de la culture et de la littérature. Imaginaires et formes s’entrecroisent pour faire appel à l’imprenable beauté du monde. Car au-delà de la littérature, le combat pour un monde plus juste est au cœur de notre action. »
Le public pourra y rencontrer des auteurs qui, pour l’essentiel, viennent de l’Afrique et des Caraïbes : Yara El-Ghadban (Palestine), Felwine Sarr (Sénégal), Liliana Lazar (Roumanie), Thierno Monénembo (Guinée), Alain Mabanckou (Congo), Sofiae Hadjadj (Algérie), Frankétienne (Haïti), Jean-Euphèle Milcé (Haïti), Kettly Mars (Haïti), Gary Victor (Haïti) et Michel Soukar (Haïti).
Fankétienne présentera « RappJazz : Journal d’un Paria », Milcé Jean-Euphèle avec « Les jardins naissent », Kettly Mars avec « Saison Sauvage », Gary Victor présentera « Saison de porcs » et Michel Soukar « Cora Geffrard ». Tout ces auteurs invités signeront leurs ouvrages sur le stand #264 des éditions Mémoire d’encrier.
Le vendredi 15 au Palais Montcalm, le dramaturge et comédien Frankétienne jouera, avec Garnel Innocent, la pièce « Melovivi » écrite et jouée en français et en créole par l’écrivain Frankétienne et le comédien Garnel Innocent, constituera un temps fort. Cette pièce, écrite deux mois avant le séisme de 2010 en Haïti, met en scène deux hommes enfermés dans un lieu ravagé par un sinistre. Selon les termes de Frankétienne, cette pièce « à dimension écologique universelle » apostrophe les responsables des désastres planétaires. Melovivi signifie « piège » en créole.
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