Rappelle-moi – Eliezer Guezz

Rappelle-moi

Refrain Rappelle-moi le jour où le verbe

aimer se conjuguait à la démarche de ton corps,

Rappelle-moi l’époque où l’année

avait ses cinq saisons :

le printemps, l’été, l’automne, l’hiver et ton corps.

Couplet 1

Je me fais verbe, alors conjugue-moi

Selon ton temps, D’après ton mode construis-moi.

Et délie ta langue suivant ton cœur,

Suce-moi ta mangue N’aie pas peur.

Couplet 2

Je me fais homme,

Puise ton sens de femme

Dans ma linéarité

Comme au-delà de tes charmes

Prends conscience de tes lèvres,

Qui se reforme sous la chaleur de mes baisers

Prends conscience de ton corps

Sous l’envergure de mon poids

Dressé pendant la nuit

Dressé durant le transport de mes fantasmes

Vers ton ombre vierge et nue.

Bridge

Le mal c’est que ce feu mêle et brule tout en moi le mâle

Comble-moi ma femelle,

Refrain

Fatigue-moi.

Rappelle-moi le jour où le verbe aimer se conjuguait à la démarche de ton corps,

Rappelle-moi l’époque où l’année avait ses cinq saisons : le printemps, l’été, l’automne, l’hiver et ton corps.

Couplet 3

Je me fais muet,

Écoute-moi.

Dans tes gestes sourds enfonce-moi.

Au plus profond des tes désirs

Plonge-moi.

Sans trêve de plaisir, Sans colère, ni délire.

Couplet 4

Je me fais mort

Sois mon cercueil

Dernière image sous mes paupières

Grains de sable dans ma poussière

Avec qui je ferai un

Pour une éternité de caresses sans cesse.

Bridge

Le mal c’est que ce feu mêle et brule tout en moi le mâle

Comble-moi ma femelle,

Refrain Rappelle-moi le jour où le verbe aimer se conjuguait à la démarche de ton corps,

Rappelle-moi l’époque où l’année avait ses cinq saisons : le printemps, l’été, l’automne, l’hiver et ton corps.

Après tout, que seraient les battements de mon cœur sans ton amour.

Que serait cette pierre sur mon chemin sans les traces de tes pas

Toi qui vient de cette ville où l’on aime Peu importe d’où souffle le vent.

 

Texte : Eliezer Guezz