L’exposition « Haïti renaît » encadrée par le Bureau de la Ministre Déléguée (Marie Carmelle Rose Anne Auguste), Chargée des Droits Humains et de la Lutte contre la Pauvreté Extrême, qui présente une soixantaine de tableaux (acrylique sur canevas) de 12 jeunes artistes de la mouvance « Kalfou Richés », se poursuit avec succès jusqu’au 24 janvier, à la Bibliothèque Nationale. Plusieurs personnalités du monde artistique et culturel, ont déjà visité cette exposition. Certains tableaux ont déjà vendus, ce qui constitue une satisfaction pour ces jeunes talents en quête d’encadrement.
Le thème « Haïti renaît » utilisé par ces peintres, issus de quartiers défavorisés, fait référence à la reconstruction de cette Haïti ravagée par des aléas naturels. Ces jeunes artistes, traversés par divers courants artistiques, entre l’abstraction et le surréalisme, entre la renaissance et le réalisme, veulent surtout envoyer un message d’espoir, d’amour et de renaissance et nous faire comprendre, que nous pouvons construire collectivement une Nation à la fois sereine et prospère.
Jimmy Maxon originaire du quartier de Cité Neuf à Port-au-Prince, fait partie de ces douze jeunes créateurs. Il a déjà participé à plusieurs expositions tant en Haïti qu’à l’étranger. Ses sept tableaux exposés constituent un véritable plaidoyer en faveur de la renaissance d’Haïti. Pour ce jeune peintre, qui a établi un lien étroit entre la spirale et la renaissance, Haïti a besoin de « motivation mentale » pour pouvoir sortir du bourbier. « La spirale, c’est quelque chose qui n’est pas loin de l’abstrait. C’est quelque chose qu’on ne peut pas l’expliquer. La spirale traduit l’existence humaine »
Le terme « reconstruction » figure parmi les mots les plus utilisés dans cette exposition où la quasi-totalité des toiles exposées, traitent de cette thématique.
Marie-Dominique Louissaint (originaire de Cité Soleil) et Papouche Romulus (Martissant), sont de ceux qui dessinent la reconstruction du pays.
« Je rêve d’une nouvelle Haïti, d’une Haïti où il fait bon vivre. La reconstruction de cette Haïti doit passer par l’éducation de nos enfants […] à travers mes toiles, je rêve d’un lendemain meilleur pour nos enfants et nos concitoyens » explique Marie-Dominique Louissaint.
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