Nous poursuivons cette semaine le bain de jouvence grâce à mon fils aîné avec sa recommandation.
J’arbore un large sourire de satisfaction en écoutant les premières notes et paroles: Summertime, and the livin’s easy. Le sourire s’évapore tout de suite et ma curiosité est grandissante en constatant que l’artiste, Lana del Rey, s’écarte, après ces premières notes, de l’œuvre immortelle de George Gershwin pour se lancer dans sa propre aventure, dans une ambiance, somme toute, nice and cool. Une valeur ajoutée agréable, rajeunissante, notamment par la cadence. Sa composition s’appelle Doing Time.
Plusieurs artistes l’ont reprise et Wycleff Jean en a fait un remix en y ajoutant encore plus d’énergie, comme il détient le grand secret.
Lana del Rey a, par ailleurs, enregistré sa version de “Summertime”, comme pour indiquer son obsession au titre. Cette composition est passée chez les plus grands du Jazz: Louis Armstrong en duo avec Ella Fitzgerald, Miles Davis, Billie Holiday, Erroll Garner et tant d’autres. Le Magnum Band en a fait une excellente interprétation, avec un magnifique solo de Dadou Pasquet, qui laisse un léger arrière-goût de celui de “Peze Kafe”.
Tout comme Lana del Rey qui garde l’ADN de “Summertime” dans “Doing Time”, nos enfants restent imprégnés, dans une certaine mesure, de nos goûts et de nos habitudes. Comme aime dire mon ami Philip Sarthou, nous les portons sur nos épaules pour qu’ils voient plus loin que nous.
KV
Soyez le premier à commenter