En 1983, le pape Jean-Paul 2, à son arrivée en Haïti, prononçait ces paroles célèbres: “Il faut que quelque chose change dans ce pays”. Nous vivons actuellement une situation où nous voulons voir plus que simplement “quelque chose” change chez nous. “Everything Must Change”, composition des années 70. Nous faisons une transition brutale entre la situation politico-économico-sociale de notre pays et notre pause dominicale.
N’en déplaise à notre ami Dodo Piard, nous ne proposons pas la version de George Benson qui, d’ailleurs n’est la l’originale. La composition, de Bernard Ighner, est présentée en 1974, en compagnie de Quincy Jones.
Nous préférons écouter la musique sous la direction de l’arrangeur de la première version, avec une variation de voix (une chorale et les voix de Mick Hucnall, mieux connu sous le nom de Simply Red et The Queen of Funck, Chaka Kahn.
Simply Red est connu pour des tubes assez populaires comme “Holding Back”, “You Make Me Feel Brand New”, “If You Don’t Know Me By Now”.
Chaka Kahn nous coupe le souffle par son aisance à atteindre des niveaux de notes aigus. Elle nous rappelle cette remarquable particularité de Whitney Houston dont elle lui a sans doute donné le secret. Elle a, en effet, été la mentore de Whitney Houston après l’avoir invitée à l’accompagner sur scène. Whitney était âgée de 15 ans.
Aujourd’hui, Chaka Kahn chante son couplet en Français. Attachez vos ceintures. Avec beaucoup d’attention, je n’ai jamais pu déceler plus que ces tois mots ” Chacun se transforme”. Elle ne sait pas qu’il faut se réveiller tôt pour se faire comprendre dans cette foutue langue.
Sous la direction de Quincy Jones, les voix de Simply Red et Chaka Kahn, écoutons avec espoir “Everything Must Change”.
KV
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