C’est l’histoire d’une fillette de sept ans qui se promène dans les bois et se met à suivre un lapin blanc. Il s’engouffre dans son terrier. Elle y tombe par accident et découvre dans le sous-sol un monde d’une beauté féérique.
Ce récit, conté par un auteur anglais, Lewis Carroll, a inspiré le groupe de Rock américain Jefferson Airplane dans une composition intitulée “White Rabbit”, reprise par George Benson. Ce dernier y apporte sa touche personnelle avec une introduction en air de corrida et une guitare de Flamenco pour déboucher sur des incantations au parfum oriental. Ce mélange de ces genres semble nous rappeler les relations étroites des cultures espagnoles et arabes.
Un autre musicien de Fusion-Jazz, Armando Anthony Corea, s’est également intéressé au conte. Dans sa tendre enfance, une de ses tantes prenait l’habitude de le taquiner en pinçant son visage jouflu et l’appelait affectueusement “Chick”. Le nom lui est resté et a complètement balayé celui de Armando Anthony. L’album “The Mad Hatter” de Chick Corea est inspiré de ces aventures contées par Lewis Carroll.
Par ailleurs, le nom de Chick Corea est associé à “Spain”, une œuvre délicieuse où il met également l’Espagne sur le podium.
Ce matin, nous allons savourer ” Dear Alice” de Chick Corea, du nom de notre petite aventurière telle qu’indiquée dans le très célèbre conte “Alice Au Pays Des Merveilles” de Lewis Carroll.
KV
“Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique”
Platon.-
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