Dimanche matin avec Kesnel Vertil
Le nom du compositeur Autrichien Franz Schubert est spontanément associé à son AVE MARIA, incontestablement la version la plus populaire du titre. Sa SERENADE se classe également parmi les grandes œuvres musicales qui nous transportent vers des sensations de haute plénitude. La pièce, écrite pour voix et piano, chante l’amour que cherche une âme meurtrie, partagée entre la mélancolie et l’espoir.
Après la mort de Schubert, le compositeur Hongrois Franz Liszt transforme la SERENADE en une sonate pour piano. Il y laisse l’empreinte de son génie par des innovations remarquables.
Les notes deviennent plus étanches. J’ai envie de dire qu’elles sont désormais plus “digitales” que la succession “analogue” des ondes vocales. Les Mathématiques et la Physique, quoique explicites, affectent la fluidité et la musicalité du texte. Liszt, également, ralentit le tempo de la version originale. Il exprime la dualité des sentiments par la reprise de toutes les séquences de la musique, au-delà d’un simple accompagnement, où les échos du piano, plus discrets, indiquent les moments d’angoisse. Certains mouvements sont comparables à la superposition de deux musiques identiques, avec un léger décalage. J’allais dire ” déphasage”.
Prenons le temps d’écouter SERENADE de Schubert et la version connue sous l’indicatif Schubert-Liszt.
Kesnel Vertil
“La musique est à la fois une science comme l’algèbre, et un langage psychologique auquel les habitudes poétiques peuvent seules faire trouver le sens”.
Franz Liszt
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