Dimanche matin avec Kesnel Vertil
L’industrie se définit comme l’ensemble des activités économiques pour produire des biens…
Le développement du Compas se fait par la mouvance de vagues successives. Elles sont souvent accompagnées d’écumes externes qui les renforcent.
La vague de la Nouvelle Génération, à la fin des années 80, a vu naître le fameux groupe PAPASH, alimentée par le flux du Zouk, dans le contexte de stagnation, ou même de dégénérescence du courant, à cette époque.
Les premiers beats, au drum machine, de la musique MWEN TE PATI, font souffler une brise fraîche de jeunesse et de modernité. Cette perle rare a suscité un entretien avec l’un des bijoutiers qui l’ont découpée et polie. Mon ami Edgar Grand-Pierre, mon petit frère au Collège Canado-Haïtien, keyboardiste du groupe, m’a fait la sympathie d’une petite causerie hier après-midi. Il a conçu la mélodie sur laquelle Richard Rouzeau a incrusté les paroles, serties harmonieusement tout le long de la pièce. L’arrangement est la touche finale du talentueux guitariste Ralph Condé.
Cette musique de concert offre une longue participation vocale au public durant les spectacles, en parfaite harmonie avec notre culture de perdre la voix après nos participations aux raras, aux bals, aux carnavals, aux festivals…
Le rythmique du Compas, imperceptible à l’oreille nue, se voit plutôt dans les déhanchements et autres mouvements du corps, plus discrets, pour les plus sobres. A noter une grande innovation quant à l’esprit d’équipe qui anime le groupe, où aucun instrument n’a le privilège d’une trop longue mise en vedette. Une magnifique prestation en solo du guitariste passe comme un éclair.
Une autre originalité de ce morceau réside dans leur souci d’éviter les séquences répétitives qui, souvent, rendent notre Compas ennuyeux et lassant.
Une grosse accolade à Edgar Grand-Pierre pour sa spontanéité et sa disponibilité.
Ce matin, je vous invite à consommer MWEN TE PATI sans modération et vous donne la garantie d’une excellente dégustation.
Kesnel Vertil
“Celui qui comprendra ma musique sera affranchi de tous les maux où les autres traînent”.
Ludwig Van Beethoven.-
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