Les Parapluies De Cherbourg (2)

Ciné-Musique avec Kesnel Vertil

En ce Vendredi, on me dira que plak-la kole, car je m’attarde au film de la semaine dernière, “Les Parapluies De Cherbourg”. Je me contenterai de partager une note que j’ai adressée à l’une de mes meilleures amies, Edwidge, à qui la chanson paraissait plutôt moche. La lettre se lit à peu près comme suit:

“Ma chère Fifie,

De gustibus et coloribus non disputandum. Je vais tout de même t’inviter à écouter d’autres versions de la même chanson, au grand risque qu’elles deviennent un peu lassantes. Je ne cherche pas à te convaincre de quoi que ce soit, mais je voudrais juste te servir des plats améliorés de l’œuvre et ceci nous porte à comparer la qualité de la musique dans un film à celle exécutée sur scène.

On va d’abord écouter la voix d’une certaine Monique Leyrac. Ne t’arrête pas à l’introduction, assez moche, où les chanteurs semblent plus parler que chanter. A un certain moment, l’air devient plus mélodique, mieux connu, et donc, plus agréable.

Ensuite, nous accueillons la charmante Nana Mouskouri dont la voix impose plus d’autorité, et peut-être même, plus de beauté, que celle hésitante et moins familière de la jeune Catherine Deneuve. L’orchestration se classe également à un niveau plus élevé.

A la version suivante , je vais m’amuser à produire des émotions chez toi. Michel Legrand, cinquante ans après la composition de la pièce, accompagne un duo au piano. La chanteuse Marie Oppert semble vivre intensément les sentiments exprimés dans le texte.

Michel Legrand et Nana Mouskouri forment souvent un duo à tout casser. Nous terminons ce festin de “Je Ne Pourrai Pas Vivre Sans Toi” avec un savoureux dessert: Du Michel Legrand à l’ananas, servi avec une succulente sauce à l’anglaise on the side, “I Will Wait For You”.

Ma chère Fifie, je dois ajouter que je suis particulièrement touché par l’histoire des “Parapluies De Cherbourg” pour avoir vécu la douleur d’une séparation du même genre, lorsqu’en 1987, je partais pour deux ans, pour mes études à New York. Je laissais derrière moi une beauté trempée dans ses larmes. Nos larmes ont abreuvé notre amour et l’ont, depuis, renforcé. Jusqu’à ce jour.
Love, Kesnou.”

Kesnel Vertil
“J’aime la musique à la folie, et la musique m’a conduit à la vie.”
Michel Legrand.-

Et un doggy bag d’un philharmonique accompagnant 2000 choristes.👇🏿

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