DIMANCHE MATIN AVEC KESNEL VERTIL
La semaine dernière, mon ami Aïto Cadet m’apprit la nouvelle de la mort de la chanteuse Brésilienne Gal Costa, survenue le 9 Novembre écoulé. Je lui avouai que le nom ne me disait pas grand chose. Je fis une petite recherche pour me rendre compte que la voix et son répertoire me sont très familiers. Je la confondais toujours avec Astrud Gilberto avec qui elle partage un répertoire, issu en grande partie, des œuvres de João Gilberto (époux de Astrud), Stan Getz, Antônio Carlos Jobim, surnommé le Père de la Bossa Nova.
A bien écouter, la voix de Astrud est plus tamisée que celle de Gal, répondant mieux à une tendance au chuchotement où même les instruments semblent couverts d’une sourdine, rendant les sons plus feutrés. On raconte avec beaucoup d’insistance que cette musique a débuté dans des appartements chics de la ville de Rio de Janeiro, où les artistes se souciaient de la tranquillité de leurs voisins. Ce nouveau genre de la fin des années 50 est né du métissage de la Samba, d’autres rythmes traditionnels brésiliens et du Jazz américain. “Bossa Nova” se traduit par “Nouvelle Vague”.
J’ai choisi deux musiques très connues de Gal Costa: “Wave”, qui se traduit de l’Anglais par “Bossa” et “Desafinado” qui signifie “Désaccordé”. Ce dernier titre est une réponse aux détracteurs de la Bossa Nova. Les deux compositions sont de Antônio Carlos Jobim.
Kesnel Vertil
” La musique, pour moi, est une véritable addiction”
Harry (Aïto) Cadet.-
Photo: folhape.com.br
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