Ciné-Musique avec Kesnel Vertil
Les contes de fées, de par leur caractère merveilleux, suscitent l’intérêt des enfants et se révèlent ainsi d’excellents outils didactiques et pédagogiques à l’enseignement de vertus et de leçons de morale. Ils sont souvent issus de la fiction des folklores ancestraux.
Les empreintes de versions de “La Belle Et La Bête” ont été retrouvées dans des documents datant de la Rome Antique. La Française Gabrielle-Suzanne de Villeneuve formalise le récit en 1740 dans un recueil de contes. La morale qui y est prêchée indique que derrière sa mine patibulaire repoussante, un individu peut dissimuler une belle âme, à l’affût de sentiments bienveillants qui puissent favoriser son éclosion.
“La Belle Et La Bête” a inspiré des productions artistiques diverses dans plusieurs domaines: Peinture, Sculpture, Théâtre, Cinéma, Musique de différents genres…
Nous ne prêtons aucune attention à la version de Gérard Lenorman qui décrit la Bête comme une créature issue d’accouplements immondes entre une veuve noire et un crapaud, alors que la mère de la Belle est une blonde. Céline Dion et Peabo Bryson font montre de plus de décence dans la comédie musicale en dessins animés parue en 1991. En 1982, le pianiste Joe Sample, co-fondateur du groupe The Crusaders, exprimait ses sentiments dans sa version de “Beauty And The Beast”, une musique d’une clarté et d’une simplicité qui la rendent accessible à toute oreille pourvue d’un minimum de bonne volonté.
Kesnel Vertil
“Peu importent les notes, en musique. Ce sont les sensations produites qui comptent”.
Léonide Pervomaïski.-
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