A une de mes visites à la section de musiques d’un magasin Barnes & Noble, je m’enquiers de la disponibilté de cd’s de Queen Latifah, excellente chanteuse à ses heures, loin des caméras de Hollywood. La vendeuse me regarde et m’informe qu’ils en disposent, mais pas de celui que je cherche. Pour répondre à mon regard étonné, elle me lâche dans un sourire: “I know which one you’re looking for, Sir”. Pas très heureux de constater que ça se voie aussi facilement que les tubes hip-hop des jeunes de Queen Lafifah ne me conviennent pas.
En effet, je cherchais son cd contenant “California Dreaming”, une composition du groupe “The Mamas and the Papas”, sortie en 1965. Ce fut un grand succès, à cette époque de mélodies simples, du genre de celles des Beatles. Pas étonnant d’ailleurs que ces derniers en aient produit une version.
Le titre arrive au cinéma en 1979, 2007, 2019, 2021 avec cinq films différents, dont deux en 2007, tous enfouis sous le lot des anonymes. On retrouve à chaque fois l’idée du California Dream, où, depuis la fin des années 1840, les ressortissants d’autres états accouraient vers l’Ouest pour faire fortune. C’était d’abord la ruée vers l’or. Il s’en est suivi l’arrivée massive de fermiers, puis de prospecteurs du pétrole, d’artistes (du cinéma particulièrement), des viticulteurs et des viniculteurs, des professionnels des nouvelles technologies et des entrepreneurs de la grande famille “dot-com”.
La Californie a été, depuis le 19ème siècle le grand pôle d’attraction des chasseurs de richesse. Le “California Dream” a initié le grand concept qui a pris une extension au niveau national pour aboutir à l’American Dream.
Les Beatles ouvrent la session du jour avec leur version de “California Dreaming”, très proche de l’originale, dans une ambiance de tenue de plage. Queen Latifah ralentit nettement le tempo et y ajoute une touche moderne, dans un mood légèrement jazzy, pour une grande soirée de gala.
Kesnel Vertil
“Poésie et musique sont les suprêmes délices des choses”.
Georges Clémenceau.-
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