Mon ancienne voisine de la maison familiale à la Ruelle Vaillant, Michelle Isidore, me parlait récemment des souvenirs de frayeur qu’elle avait gardés jusqu’à ce jour d’un film du réalisateur Anglais Alfred Hitchcock: l’ombre d’un bras armé d’un poignard, projetée sur le rideau d’une douche où se baignait une dame.
Je raffolais des films et des livres de ce réalisateur et auteur, et je me souviens d’un ouvrage que j’avais emporté de la librairie d’échange La Brocante, “Histoires à ne pas lire la nuit”. J’osai le challenge de le lire la nuit, avec un ruissellement de sueur froide.
Ce Master of Suspense cultive la passion et l’art de provoquer de fortes émotions dans l’angoisse et la peur. Il a réalisé plusieurs films d’horreur et des séries télévisées, introduites par un thème musical qui présageait du suspens que le spectateur allait vivre. Il n’est pas étonnant que cette musique soit un extrait de l’œuvre du compositeur classique Français du XIXe siècle, Charles Gounod, “Marche Funèbre D’une Marionnette”, écrite en 1872.
Des films célèbres de Alfred Hitchcock, citons “Les Oiseaux” et “L’homme qui en savait trop”. Le premier est basé sur une histoire racontée par la romancière Anglaise Daphné du Maurier dans son ouvrage du même nom. Hitchcock a trouvé les thèmes qui lui sont chers dans deux autres romans du même auteur (je devrais peut-être dire “de la même auteure” ou “de la même autrice”, pour plaire aux défenseurs du féminisme), “Rebecca” et “L’auberge de la Jamaïque”.
Le projet du film “L’ homme qui en savait trop” fut l’objet de deux versions différentes: en 1934 et en 1956. Dans la dernière, l’actrice Doris Day joue un rôle de premier rang et chante “Que Sera Sera”, la très populaire composition du musicien Américain Jay Livingston.
L’édition de ce matin est un cordial shout-out à Michelle Isidore Guobadia, MD.
Kesnel Vertil
“La musique: une pompe à gonfler l’âme”.
Milan Kundera.-
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