Lorsque je pense à Diana Ross, mon attention reste figée sur sa versatilité. Versatilité dans ses activités (musique et cinéma). Versatilité dans les genres de sa musique. Elle impose sa personnalité et son style aux genres au lieu de se laisser façonner par des courants. Contrairement à Aretha Franklyn, elle sort du Soul, à ses heures, en toute aisance. Et elle ne reste pas constamment insaisissable comme Robertha Flack.
Diana Ross fait découvrir ses talents au Jazz et au Blues dans le film “Lady Sings The Blues”, une autobiographie de la légendaire Billie Holiday. Sa version du classique “Good Morning Heartache”, présentée dans une scène pathétique du film, est une merveille, de sa voix suave qui glisse sans effort, qui souffle comme une brise.
Le film “Mahogany” met en relief la musique principale de son portfolio, “Do You Know Where You’re Going To”. Elle est une magnifique musique, un Slow Pop, dans le style mythique du groupe “The Carpenters”. La Canadienne Lara Fabian ajoute à cette œuvre une touche personnelle haut de gamme.
Son passage bien marqué dans la compagnie de production musicale et cinématographique, et ses relations intimes avec le magnat de cette entreprise, Berry Gordy, ont valu à Diana Ross la couronne de la Reine du Motown. Rappelons que cette compagnie a servi de tremplin au lancement de toute une génération d’artistes, notamment ceux du Soul et du R&B.
La vision et la générosité de Diana Ross l’ont animée à devenir la mentore d’un groupe de cinq garçons qu’elle a découvert par hasard. Elle s’est engagée à leur infuser la célébrité et les transformer en un groupe, The Jackson Five. Et là, l’Histoire a pris le relais.
La musique “Love Hangover” marque clairement deux tendances chez Diana Ross: elle commence par un Soul, genre de la reine Aretha avant de devenir un Disco digne de la royauté de Donna Summer.
En 1982, Diana Ross fit une sortie fulgurante avec la musique “Muscles”, considérée par certains observateurs comme une réplique au très populaire et osé “Physical”, lancé une année plus tôt par Olivia Newton-John. “Muscles” est une salade de plusieurs types de musiques. On perçoit passablement les saccades d’un “Let’s Get It On” de Marvin Gaye, les chœurs des Jackson Five, la sensualité d’un “Love To Love You Baby” de Donna Summer. Rappelons que cette musique fut écrite par Michael Jackson. Un cadeau à cette dame spéciale qu’il décrit comme “une personne que tout le monde aurait souhaité être”.
Un shout out à mon ami Vladimir Vilain, un inconditionnel de Diana Ross.
Kesnel Vertil
“La musique nous accompagne toute notre vie. Elle porte avec elle des souvenirs, des pleurs, des joies, des rires. C’est une ombre sonore que rien ne dévie”.
Radmou.-
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