J’ai vu, cette semaine, sur TCM, la chaîne des films anciens, pour la mille-et-unième fois, le film “Guess Who’s Coming To Dinner”. Avec un Sidney Poitier superbe et élégant qu’on admire, tel qu’on l’avait vu la première fois. Le film, sorti en 1967, traite du sujet pathéthique d’une liaison interraciale, illégale dans encore 16 Etats de cette Amérique foncièrement raciste. Le scénario consacre la victoire de l’amour du couple face aux résistances multiples, entretenues par les inerties sociales.
A la fin de l’ heureux épilogue, un chœur d’hommes fait éclater la chanson “The Glory Of Love”, composition de Billy Hill datée de 1936. Très différente de celle de Peter Cetera et David Foster, le thème principal du film Karate Kid 2.
Cette première musique de ce glorieux nom fut lancée par le grand clarinettiste Benny Goodman, surnommé le Roi du Swing. Un autre film est donc à l’honneur à cette édition: The Benny Goodman Story. Il expose la vie et le grand talent de ce musicien de Jazz de l’ère des Big Bands.
En 1988, Bette Midler a repris le même thème, dans un tempo bien plus apaisé, dans le film “Beaches” où elle joue un rôle de premier rang d’une chanteuse. Plus jeune, ce même rôle est interprété par une fillette de 11ans. C’était Mahim Bialik, une hôtesse de mon jeu télévisé de prédilection, Jeopardy.
Nous allons procéder en Moonwalk mode. Ecoutons d’abord “The Glory Of Love” dans un arrangement moderne, en 2015, de Jay Rouse, dans son genre des chorales religieuses. Bette Midler calme le jeu sur les plages. On arrive, enfin, au début de l’aventure avec Benny Goodman qui va nous faire swinger.
Kesnel Vertil
“La musique apporte un plaisir dont la nature humaine ne peut se passer”.
Conficius.-
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