La harpe fait spontanément penser à un instrument des anges, des dieux de la mythologie grecque tel Appollon. La musique de la harpe de David guérissait Saül de ses maux et l’exorcisait des esprits mauvais. Elle symbolise la divinité, le mysticisme, le sacré, la magie…
Comme pour relever le niveau du surnaturel de sa composition “If It’s Magic”, Stevie Wonder se fait accompagner presque exclusivement de la harpe. Une musique à l’air mystique, remplie de silences à travers lesquels se faufile une voix nasillarde et veloutée.
Tout naturellement, comme dans l’ordre du disque “Songs Of The Key Of Life”, nous changeons de panorama avec “As”. Un déclic de trois notes fait éclater des feux d’artifice qui conduisent tout de suite vers un kaléidoscope époustouflant de voix en arc-en-ciel et de sons multicolores.
La voix de Stevie Wonder ne suffit pas: elle se fait supporter par des répliques de chœurs variés et d’une séquence d’un Rap d’une cadence résolue et soutenue.
Le keyboard de Stevie Wonder ne suffit pas: il se fait renforcer par le piano majestueux de Herbie Hancock.
“As” me fait toujours revivre le parfum de la Ruelle Roy de la fin des années 70, chez mon ami Joe Barjon, dont je me garde de citer le nom, cette fois, après mon shout-out du 3 Août dernier, passé inaperçu. Un petit reproche avec le sourire.
Kesnel Vertil
“La musique est l’âme de l’amour, la douceur de la vie, la consolation des peines et la compagne de l’innocence”.
Napoléon Bonaparte.-
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