Il est assez rare dans l’histoire de la musique que des noms émergent comme des inventeurs de rythmes. Il s’agit souvent de courants culturels auxquels ont adhéré des compositeurs considérés comme les pionniers des mouvements. Des cas particuliers sont observés dans la Bossa Nova avec les noms de Antonio Carlos Jobim et João Gilberto. Ils sont encore considérés comme récupérateurs avisés d’une tendance particulière.
Nemours Jean-Baptiste paraît former à lui seul une catégorie d’inventeur d’un rythme ou d’une certaine adaptation d’un mouvement existant aux goûts de son public. Lavoisier a sans doute encore raison dans ce domaine: “Rien ne se perd, rien ne se crée: tout se transforme”.
Le génie de Nemours Jean-Baptiste a permis une habile adaptation du Meringue aux habitudes culturelles et aux danses locales avec le Compas Direct. Le ralentissement du tempo faisait du Compas Direct un “Mereng lent”, son géniteur étant le Meringue (Mering gai). Une approche de certains observateurs qui souffrent d’un déficit d’orthographe en Espagnol.
La belle aventure a démarré en 1955 et des transformations et adaptations se sont produites depuis en vertu de l’évolution naturelle de tous courants culturels soumis à toutes sortes d’influences à travers le temps et l’espace.
La musique “Compas Mondial” se veut le credo et l’apologie du rythme. Il exprime la simplicité et l’appel irrésistible à la danse.
Ti Carole reste une merveille des premiers moments du Compas. Le projet Mini All Stars a immortalisé ce grand classique de notre patrimoine.
Kesnel Vertil
“La musique est le seul plaisir sensuel sans vice”.
Samuel Johnson.-
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