DMKV: Yanni

Des grands orchestres de musique semi-classique tels ceux de Paul Mauriat, James Last, André Rieux, se détache celui du compositeur Grec Yanni. Ce dernier, manipulant une multitude de keyboards, surprend par le grand challenge d’une musique considérée comme un blending de Symphonie Classique, de Jazz, de Soft Rock et des variétés de World Music, avec souvent des jeux accrus de percussion et de tambours. Certaines de ses compositions, au parfum oriental, font souffler une brise propice à la méditation et la relaxation.

La légendaire ouverture de Yanni à l’universalité de la culture musicale lui confère une posture de formateur en mettant en valeur des instruments peu connus et peu utilisés. Il présente ainsi des solos de cithare, (“kithara”, de l’Antiquité Grecque). On voit ainsi l’origine étymologique de l’instrument à cordes le plus répandu de nos jours.

Yanni se plaît à des productions dans des lieux historiques et célèbres de la planète: la Cité Interdite, le Taj Mahal, le Burj Khalifa, le Kremlin, les Pyramides d’Egypte, le Sphinx de Giza…
Il offre souvent une visibilité à des artistes invités au sein de son orchestre. En 1994, il donne un concert à l’Acropole où la grande vedette de la soirée, une jeune violoniste, Karen Briggs, de par sa tenue, porte depuis le surnom de “La Dame en Rouge”. Après ses tournées avec Yanni, elle est sollicitée pour collaborer avec des musiciens de Jazz de très grand renom, notamment le célèbre pianiste Dave Grusin.

Aujourd’hui, nous retenons deux compositions de Yanni exécutées à l’Acropolis: “The Rain Must Fall” et “Within Attraction”. Il est agréable de regarder ce musicien qui jouit vivement et passionément de sa musique, d’une joie délirante, sautant comme un enfant. Et le clou de la soirée: une performance à vous couper le douffle de la Dame en Rouge.

Kesnel Vertil
“Pour moi, la musique est de l’émotion à l’état pur”.
Yanni.-

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